J’aime écrire. Je crois que c’est la liberté que l’écriture m’offre, que j’aime avant tout. Quand j’écris, je repeins le monde à ma façon.
Et il n’en faut pas beaucoup pour que mon imagination se mette en marche. Et que le champ des possibles s’ouvre sous ma plume. Car au travers de l’écriture, je peux (presque) tout dire, tout faire.
J’ai écrit la phrase précédente, et puis j’y suis revenue, et j’ai inséré ce (presque). Parce que parfois, j’ai l’impression que l’histoire s’écrit d’elle même. Que c’est elle qui guide mes doigts sur le clavier. Que je n’y suis pour rien.
Lorsque j’écrivais La vie rêvée de Vince, mon intention première était d’écrire une comédie. J’avais envie de faire rire les gens. C’était lié, je le pensais, à mon humeur du moment. Mais au bout de quelques pages, je me suis aperçue que si l’histoire allait les faire sourire, en aucun cas, il ne s’agissait d’une comédie.
Alors, mi amusée mi contrariée, j’ai demandé à mon coach en écriture, Anaël Verdier : mais qui décide ? Si j’ai décidé d’écrire une comédie, pourquoi n’en est-ce pas une ?
Cela me rappelle, le sujet d’une dissertation de philo, lorsque je préparais le BAC. L’artiste est-il libre ?
Après tout, que je sois réellement libre lorsque j’écris, importe peu. Ce qui compte, c’est ce sentiment de liberté que j’éprouve ; ce plaisir de n’être contrainte par rien d’autre que la nécessité de construire une histoire qui tienne la route.
Et vous, y’a-t-il quelque chose qui vous donne ce sentiment de liberté ?